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Projet : Nos Futurs
Œuvre : Pédogenèse d’un nouveau continent
Création : Raimon KURCID
Pédogenèse d’un nouveau continent
L’œuvre met en lumière la problématique des déchets à l’échelle planétaire, qui dépasse largement la notion d’état et de frontière.
Face à ces enjeux globaux, la réponse à ces grands défis ne peut apparaître que par la mutualisation et le partage des connaissances scientifiques pour faire avancer le savoir et trouver les solutions à ces nouvelles problématiques.
Plus de 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont plus de 50 millions de tonnes de PET (Polytéréphtalate d’éthylène). Une part importante de cette production est utilisée pour la fabrication d’emballages tels que les bouteilles de boissons mais aussi les cartes de crédit. Il en résulte que les déchets plastiques s’accumulent, en particulier dans les océans.
En 1997, il a été découvert dans le Pacifique nord un «7ème continent» constitué de déchets plastiques variés s’étendant sur une superficie grande comme 6 fois la France. Ces déchets se rassemblent là en raison d’un vortex géant et lent. La plus grande partie de ces déchets sont très petits (334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne) et sont issus de la fragmentation d’objets plus grands comme les sacs plastiques jetables, mais leurs masses cumulées dépassent celle du plancton. Des zones similaires ont depuis été découvertes dans le Pacific sud, l’Atlantique nord, l’Atlantique sud et l’océan Indien.
Pédogenèse d’un nouveau continent» interpelle le visiteur sur les grand enjeux écologique mondiaux que l’humanité doit relever. La compression symbolise un profil de sol réalisé sur un nouveau continent imaginaire.
Loin d’une vision catastrophique et apocalyptique que représente l’accumulation de déchet dans les océans que l’on connait sous le nom du septième continent, l’œuvre met en avant la capacité de l’homme à rebondir pour créer de nouveaux espaces habitable.
Face à ces enjeux globaux, la réponse à ces grands défis ne peut apparaitre que par la mutualisation et le partage des connaissances scientifiques pour faire avancer le savoir et trouver les solutions à ces nouvelles problématiques.
Les découvertes récentes réalisées par les scientifiques du monde entier nous font imaginer que des solutions existent, découverte de bactéries dégradant le plastique, transformation du co2 atmosphérique en combustible…
Ce partage des connaissances à la fois aux travers des réseaux scientifiques mondiaux et par le biais de la diffusion du savoir aux plus grands nombre représente un espoir pour répondre aux grands défis du XXI siècles.
Ideonella sakaiensis.
Une équipe de chercheurs japonais a étudié des populations microbiennes naturelles cultivées dans un milieu contenant du PET. Ils ont ainsi découvert une nouvelle espèce de bactérie aérobie Gram moins, qu’ils ont baptisé Ideonella sakaiensis, qui a pour propriété de pouvoir utiliser le PET comme source majeure d’énergie et de carbone.
